Beaucoup de choses dans la vie peuvent causer du stress et de l'anxiété. Le cancer en est une. La première étape pour gérer ton stress et ton anxiété est de comprendre de quoi il s'agit.
Qu'est-ce que le stress?
Le stress fait partie de la vie normale et tout le monde peut en souffrir. C'est la réaction physique et émotive de ton corps à quelque chose qui te dérange. Le stress est ce que tu ressens lorsque tu réagis à la pression. Lorsque tu te sens dépassé, comme si tu as perdu le contrôle, ou si tu es incertain de savoir comment réagir aux exigences qui te sont imposées, c'est aussi du stress.
- Un peu de stress peut être positif! Ça peut te motiver à faire mieux. Ça peut t'aider à rester concentré et alerte. Le stress peut te motiver à étudier pour un test alors que tu regarderais plutôt la télévision ou passerais du temps avec tes amis, ou il peut t'aider à mieux performer dans un jeu sportif. Certaines personnes voient ça comme un bon stress.
- Lorsque les choses se compliquent trop et que tu n'arrives pas à gérer la situation, le stress peut affecter ton bien-être physique (corps) et ton bien-être émotif (esprit). C'est alors un mauvais stress.
Qu'est-ce que l'anxiété?
L'anxiété est une sorte de réaction précise au stress et elle est normale chez les adolescents atteints de cancer. C'est un sentiment de peur, de crainte, d'inquiétude, de malaise ou de nervosité. Elle peut aussi se manifester de façons physiques comme par la nausée ou par une douleur abdominale. L'anxiété peut parfois empêcher de dormir.
Quand tu as le cancer, tu peux éprouver de l'anxiété pour ce qui suit :
- des tests ou des interventions douloureuses ou d'autres choses dont tu pourrais avoir peur;
- les répercussions du cancer sur ta vie, ton école, ta famille, tes amitiés ou ton apparence;
- ton avenir;
- la dissémination du cancer dans ton corps;
- la possibilité que le cancer puisse revenir plus tard.
Le fait d'éprouver de l'anxiété ne signifie pas que tu es faible ou fou. Plus d'une personne sur dix au Canada souffre d'un trouble anxieux. Ce nombre est plus élevé chez les personnes qui souffrent d'une maladie limitant l'espérance de vie.