Voici certaines émotions que tu pourrais éprouver quand tu attendras pour te faire opérer. Les paragraphes entre guillemets sont des citations d’adolescents sur leurs sentiments.
Comment te sentiras-tu avant l’opération?
Tu pourrais être colérique.
« À mesure que la date approchait, j’étais plus colérique avec les autres. Je tentais de relever chaque petite chose que les autres faisaient et de m’emporter contre eux à cause d’elles. »
Tu pourrais faire semblant que l’opération n’aura pas lieu.
« Avant l’opération, je ne voulais pas vraiment y penser. Je n’avais pas peur, je n’étais pas nerveux, je ne sentais rien avant la journée même. Quand l’infirmière est venue me chercher pour me conduire dans la salle d’opération, j’ai pensé, "oh mon dieu, je vais me faire opérer." Je ne voulais pas vraiment y penser. C’est une chose que je voulais garder loin dans mon esprit. »
Tu pourrais te sentir déprimé.
« Je n’arrêtais pas d’analyser. Quand ma vie allait bien, je pensais tout de suite, oui, mais je dois me faire opérer. »
Tu pourrais te sentir un peu énervé et vouloir en faire le plus possible avant l’opération, parce que tu sais que tes activités seront restreintes après.
« Comme cet été, j’ai fait beaucoup de choses que je ne pourrais pas faire après l’opération. Je suis donc allé à Canada’s Wonderland et ait fait tous les manèges. Je suis allé en moto-marine avec mes amis, et je suis allé en Floride, où j’ai fait du deltaplane. Je voulais profiter au maximum de mon été, parce que je savais que je ne pourrais rien faire de cela pendant six mois après l’opération. »
Comment gérer ses sentiments
Parles-en à quelqu’un en qui tu as confiance, pour ne pas tout garder à l’intérieur.
« Je tentais de me disputer avec tout le monde, et ma mère m’a dit, "tu sais quoi, nous devrions tous nous asseoir et parler." Et nous avons tous conclu que j’avais seulement peur. »
Si tu as peur de quelque chose en particulier, renseigne-toi.
« Je me souviens que (ma mère et moi) parlions à mon médecin, qui nous disait toutes les complications possibles, et je me souviens qu’il a mentionné la paralysie. Le risque de paralysie est de moins de 1 %. Ça m’a vraiment aidé de savoir cela. »
Trouve-toi quelque chose pour te motiver. Tu peux faire de la scoliose un sujet pour un projet à l’école, ou penser à une activité que tu pourras refaire après ta convalescence.
« On m’a dit que je devrais arrêter la danse et le soccer pendant un bout de temps. J’ai eu peur. Ça aide de savoir qu’on pourra recommencer à faire quelque chose après. »