La plupart des adolescents pensent que le facteur de stress (la chose qui les stresse) est ce qui les rend tristes ou les déroute. Cependant, ce n’est souvent pas le facteur de stress lui-même, mais la façon dont nous pensons au facteur de stress.
Considérer la douleur comme un facteur de stress…
Les pensées qui pourraient accroître votre stress ou vos sentiments de désespoir comprennent : « Rien n’aide la douleur causée par la drépanocytose » ou « Je ne dois pas faire de sport parce que je ne peux pas risquer une poussée de douleur ».
D’autres pensées comme « Je peux composer avec ma douleur » ou « Je serai en mesure de faire des activités que j’aime » peuvent accroître votre sentiment d’espoir et réduire le stress.
Pensées automatiques
La plupart de nos pensées sont automatiques : nous ne réalisons même pas que nous les avons. Par exemple, lorsque vous vous brossez les dents, pensez-vous à chaque coup vers le haut et chaque coup vers le bas et à chaque dent? Probablement pas!
La plupart des pensées automatiques, comme celles qui contrôlent la façon dont vous vous brossez les dents, sont correctes et utiles. Sans ces pensées automatiques, nous ne ferions probablement pas grand-chose.
Mais certaines pensées automatiques, comme celles que vous pouvez avoir lorsque vous avez mal ou que vous êtes coincé à l’hôpital, ne sont pas si utiles et peuvent accentuer votre malaise.
Si vous ne réalisez pas que vous avez des pensées négatives, il peut être difficile de savoir comment elles influencent les choses que vous faites. Ainsi, il peut être utile d’apprendre à reconnaître les pensées négatives automatiques.
Vos pensées automatiques
Réfléchissez à certains des facteurs de stress que vous avez énoncés plus tôt. Quelles pensées automatiques apparaissent lorsque vous pensez à la situation qui vous fait ressentir du stress? Ces pensées étaient-elles pour la plupart positives ou surtout négatives?
Pensées positives contre pensées négatives
Les pensées positives mènent généralement à de bons sentiments et à de bonnes émotions.
Exemples de pensées positives
- J’ai fait un très bon travail à mon examen!
- Je suis un bon ami.
- Je peux terminer ce devoir!
Les pensées négatives sont plus susceptibles d’entraîner des sentiments négatifs.
Exemples de pensées négatives
- Je ne suis pas bon à l’école.
- Cette douleur ne s’arrêtera jamais.
- J’ai l’air terrible!
Tout le monde éprouve des pensées positives et négatives.
Se concentrer sur les pensées négatives
Il est normal d’avoir des pensées négatives de temps en temps. Habituellement, elles passent simplement dans nos esprits et ne causent aucun problème.
Cependant, se concentrer sur les pensées et les situations négatives entraîne généralement de mauvais sentiments. Imaginez que vous vous répétiez « Je ne réussirai jamais mon examen de maths » en boucle pendant toute une journée. Vous ne vous sentiriez probablement pas très bien à l’idée de passer l’examen!
Avoir des pensées catastrophistes
Avoir des pensées catastrophistes est un type de pensée négative qui nous fait craindre qu’une très mauvaise chose, une catastrophe, se produise, souvent à la suite d’une chose plus petite qui s’est déjà produite. Un adolescent atteint de drépanocytose a appelé cela « une tempête dans un verre d’eau ».
Voici quelques définitions de catastrophe dans le dictionnaire.
- Grande calamité, souvent soudaine.
- Un échec complet; un fiasco.
- Un changement soudain et violent de la surface de la Terre; un cataclysme.
Les pensées catastrophistes de Jasmine
Jetez un œil à cet exemple pour voir comment les adolescents pourraient avoir des pensées catastrophistes.
Jasmine n’a pas eu la chance de terminer son devoir pour son cours de mathématiques à la première période parce qu’elle était à l’hôpital pour un rendez-vous à la clinique. Elle redoutait d’aller en classe. Quand elle s’est assise à son bureau et que tout le monde a commencé à remettre leur devoir, elle a eu deux pensées principales.
- « Oh non! J’ai oublié mon devoir. Maintenant, le professeur va me détester et je vais échouer le cours! Je n’aurai pas mon diplôme. »
- « Mes parents seront tellement en colère contre moi! Ma vie est finie! »
Une façon de savoir si vous catastrophez est d’examiner les faits. Posez-vous la question suivante : « Sur une échelle de 1 à 10, quelles sont les chances que mes pensées négatives se réalisent? »
Dans le cas de Jasmine, il est très peu probable que l’un de ses soucis se produise simplement parce qu’elle ne remet pas son devoir de mathématiques. Nous considérons donc que sa façon de penser est catastrophiste.